« Pour une poignée d’assignats… » il vend son âme !

Dans cette nouvelle rubrique, vous pourrez découvrir les biographies des Vendéens et des Républicains qui se sont distingués par leur grandeur d’âme ou par leur côté « hommerie » comme disait saint François de Sales.


Une nouvelle rubrique avec les biographies vendéennes

« Six Sous » fut fusillé dans le dos, comme les traîtres...
Nous aurions pu commencer cette rubrique par Turreau en ce 21 janvier, date anniversaire du départ des Colonnes Infernales, mais l’histoire de « Six Sous » nous rappellera les drames de la guerre civile.

Qui était Louis Bruneau, dit « Six Sous »

Né au May (Maine-et-Loire). Ancien tirailleur de Marine, il passa un temps aux galères... Il devint en mars 1793 responsable de l’artillerie vendéenne et en particulier du fameux canon « Le missionnaire ». Artilleur d'une précision remarquable, il était réputé pour son extrême violence. Lors du combat du Pont-Barré en mars 1793, il découvrit où était caché Balard, un jeune Républicain détesté dans la région. Il le fit arrêter, l’obligea à se confesser et, sans autre forme de jugement, lui tira une balle dans la tête... Mais le 29 mars 1793, à Chemillé, Stofflet remarqua que, contrairement à son habitude, Six-Sous ne parvenait pas a rendre ses canons meurtriers... Et pour cause : ils tiraient sans boulets... Arrêté, on découvrit sur Bruneau 22.000 francs en assignats et quelques pièces d'or. Il tenta de s'échapper, en vain. Il demanda alors à mourir à la gueule de son canon. Il fut fusillé dans le dos, comme les traîtres...

Pour commander le livre

source : « Vendéens et Républicains dans la Guerre de Vendée » par Frédéric Augris en 2 volumes, avec l’aimable autorisation et la complicité de Pierre Rabjeau des éditions du Choletais.
Mardi 21 Janvier 2014
Pierre-Michel Cohen
Lu 1141 fois